L’astrologie sidérale propose une lecture plus précise de votre thème astral. Dans un thème astral, nous avons 12 signes du zodiaque et 12 Maisons qui décrivent les différents domaines que nous expérimentons tout au long de notre vie.
Pour lire un thème, il faut tout d’abord connaître son point de départ. La maison 1 est ce point de départ. Elle contient un degré précis : le degré de l’ascendant.
En 24 heures le zodiaque fait une révolution complète autour de la Terre. Durant ce mouvement d’horloge céleste, les 12 signes se présentent les uns après les autres sur la ligne d’horizon, y restent environ deux heures, pendant lesquelles chacun de ces signes devient temporairement le signe ascendant.
L’Ascendant en astrologie sidérale est d’un point de vue de l’observateur (donc sur Terre) précisément le degré du zodiaque qui se trouve être sur la ligne d’horizon à l’Est au moment de votre naissance. Il est comme un deuxième Soleil et par conséquent influence l’ensemble de votre thème astral.
Par exemple, si votre ascendant se trouve être à n’importe quel degré du Bélier, nous dirons que vous êtes ascendant Bélier.
L’ascendant est l’un des 3 points essentiels du thème; les deux autres sont le Soleil et la Lune.
L’astrologie Védique est reconnue en tant qu’astrologie lunaire, car la place de la Lune à une importance prépondérante. Traditionnellement sa position est de première valeur. Elle est étudiée en tant que Maison 1. Nous avons donc divers vues d’étude comme point de départ de votre thème astrologique védique.
La Lune influence précisément l’ensemble du thème à commencé par les périodes planétaire (dasha) qui constitue un élément d’étude primordiale.
Les 12 signes du zodiaque sont divisés en 27 parts ou demeure de la Lune, connu sous le nom de Nakshatra. Car la Lune réside une journée dans chacune de ces demeures. Chaque Nakshatra est constitué d’un groupement d’étoiles, elles y sont fixées dans le ciel sidéral. C’est-à-dire qu’elles y sont positionnées toujours au même endroit par rapport aux constellations, contrairement au mouvement des planètes de notre système solaire. Ces groupements d’étoiles lointaines nous permettent d’entrer dans l’intimité de la manifestation avec un regard plus précis que celui des 12 signes du zodiaque.
Cette étude est purement sidérale, c’est-à-dire lié à une observation de la réalité astronomique.
Elle est la grande différence entre le système tropical de l’astrologie occidentale et le système sidéral du Jyotish, mais également par quelques écoles d’astrologie occidentale qui trouvent aujourd’hui plus juste de travailler de cette manière. Cette différence est particulièrement étudié dans le cadre de la formation en astrologie védique que je propose tous les mois.
J’ai déjà écrit sur cette différence, mais un bref rappel ne fera pas de mal.
La différence entre les 2 systèmes tient sur la découverte de la précession des équinoxes.
Il a été observé un décalage du point céleste que le Soleil vise le jour de l’équinoxe de printemps. Ce point se décale lentement sur le plan des constellations, d’un degré environ tous les 72 ans.
Depuis l’époque où le premier degré du Bélier a été observé comme point équinoxial, ce point a reculé d’un peu plus de 24°. Il se trouve donc maintenant vers les 6° des Poissons.
En se basant sur cette vitesse moyenne, le point équinoxial aura parcouru tout le zodiaque en 24000 ans.
Le zodiaque sidéral tient compte de ce décalage et considère en permanence la vraie position des astres sur les constellations. C’est pourquoi la science du Jyotish est considérée être une science observable.
Une autre particularité du Jyotish est celle de son interprétation. La richesse et la profondeur des textes sacrés védiques éclairent la compréhension de notre monde. Et ce sont sur ces bases que l’astrologue védique interprète un thème astral. Les sciences Védique sont les repères et le langage de l’astrologue.
La science du Yoga, à une vision unique qui aura permis depuis la nuit des temps de définir l’être dans cet univers.
Dernier point, ces sciences ne doivent pas être vues comme antique (dans le sens démodé, ou non évolué). Bien au contraire, et c’est peu de le dire. Je m’aperçois d’un certain déclin de la connaissance en abandonnant toutes ces richesses.
Nous avons oublié notre but, nous avons oublié ce que nous sommes, nous avons oublié même que nous mourrons et enfin nous avons oublié le sens de la vie. Cette perte contamine nos domaines d’expérience et d’existence.
C’est en chacun de nous, de nous retrouver.