Le sujet a été diagnostiqué d’une Spondylarthrite ankylosante non évolutive d’après la médecine conventionnelle. Les mots « Spondylarthrite ankylosante » sont seulement repris à titre indicatif.
J’ai fais le choix de rapporter l’essentiel de cette étude. Si vous souhaitez avoir plus de détails, contactez moi.
Un des principes de l’ayurveda est d’examiner la personne (rogī parīkṣā) et le déséquilibre (roga parīkṣā). Le résultat du diagnostic et les recommandations associés concernent seulement la personne sujet à l’étude.
Attention, je ne suis pas médecin, l’étude détaillé ci-dessous n’est pas un diagnostic médical, il est basé sur les fondements de l’ayurveda, il correspond à un diagnostic ayurvédique et astrologique.
Nous allons organiser le diagnostic astrologique en 2 parties : Thème de naissance et période planétaire de la manifestation du déséquilibre. Le thème de naissance nous montrera les fragilités du natif, et les périodes, celle de la compréhension ayurvédique du déséquilibre.
L’étude du thème de naissance nous indique que le natif est sujet à :
Sanchaya, prakopa, prasara, sthanasanshraya, vyakti, bheda
Nāḍī (pouls) | |
Jivha (langue) | Vata/ ama dans annavaha srota |
Mala (déchets) | Constipation |
Mūtra (urine) | |
Sabda (son) | Vata |
Sparśa (touché) | Ushna dans les parties douloureuses |
Dṛka (yeux) | |
Akṛti (proportions) | Démarches lourde |
Prakṛti | Vata |
Vikṛti | Tridosha |
Vyayam Shakti/ bala | Natation |
Aahara Shakti/ agni | Jatharagni visham |
Vaya (âge) | ok |
Sattva (esprit) | Rajas |
Satmya (dravya crée l’équilibre) | |
Asatmya (dravya crée le déséquilibre) | |
Saratva* (état des dathu) | Avara |
Samhana* (forme physique) | Mādhyama |
Pramana* | Mādhyama |
Kāla | Hima |
*Pravara – supérieur/fort
Mādhyama – moyen ou modéré
Avara – faible ou inférieur
Samprapti (pathogenèse):
Premièrement nous pouvons observer une faiblesse des dātu par une alimentation antérieure au déséquilibre avec des caractéristiques qui augmentent vata (Tikta, Hima, Ruksha). Cette alimentation crée un affaiblissement de shakha dans les différents dātu (tissus).
Une faiblesse de rasa implique rapidement le meda dātu car les caractéristique sont proche.
Lorsque nous avons meda kshaya (faiblesse), asthi dātu (tissu osseux) n’est pas correctement nourri.
Lorsque nous avons majja kshaya, asthi dātu n’est pas correctement nourri…
Ensuite dans notre étude, nous avons l’enchaînement suivant :
Nous remarquons également que Shukra dātu (Vénus) est affaiblie par le transite de Ketu, ce qui implique une faiblesse de la réponse immunitaire.
En conclusion le déséquilibre est lié à mādhyama (qui attaque marma) car elle résulte d’une destruction due à un manque de nutriment et un excès de déchets dans les dātu et non à une destruction de shakha par les dosha.
Samprapti (pathogenèse) de shitada (gencivite):
Samprapti | Thème natal (Jyotish) | Le jour de la manifestation du déséquilibre (Jyotish + observations) |
Ojas | Affaiblie | Affaiblie |
Prāṇa | Instabilité | Instabilité |
Manas | Rajas/ Tamas | Dhi et Smruti vicié |
Buddhi | Prédominance Sattva/ sujet à Tamas | |
Dosha | Tridosha | |
Dushya (alliance) | Rasa, asthi, majja | |
Srota | Annavaha, rasavaha, medovaha, asthivaha, majjavaha | |
Srotodushti (dysfonctionnement des srota) | Sanga (retard dans la production) | |
Agni Ama | Jatharagni visham/ manda agni | Agni mandya (faiblesse digestive). SamA |
Vyadhi marga | Madhyam | |
Sadhya asadhya (pronostic) | Yapya: soulage les symptômes |
Séance de Reiki : permet de travailler sur la circulation par le contrôle de prana. Cela permet de débloquer le Vata responsable des douleurs articulaires.
Remarque : les douleurs augmentent le lendemain de la séance pour ensuite disparaître totalement. Les séances de Reiki ont permis de diminuer les périodes de poussées (état de crise).
Manasamitra vatakam : ont permis de stopper complètement un état de crise. Manasamitra Vatakam agit sur l’intelligence cellulaire et a permis entre autre d’équilibrer Smruti. Cela à permis de stopper le déséquilibre auto-immune pendant un certain temps (non définitivement).
Nous avons poursuivi par la prise de guduchi + guggul (le guggul a été remplacé par le Shallaki dès les premiers signes de brûlure gastrique) : résultat très positif.
Les recommandations auraient dû être prises sur une longue période, mais la personne arrêtait dès qu’elle se sentait mieux. Les crises reviennent alors par épisode, mais s’arrêtent après la prise des plantes en quelques jours.
Aujourd’hui les poussées (état de crise) sont de plus en plus rares et ne constitue plus un handicap.